Déjà lourdement affecté par la deuxième vague de la pandémie et par la réinstauration du télétravail obligatoire à la mi-décembre 2020, le marché des bureaux de Montréal a pris plusieurs coups au cours des derniers trimestres. Le premier trimestre de 2021 n’a pas fait exception à la règle, mais l’ampleur des dommages semble s’atténuer, du moins de certains points de vue.

Au cours des trois derniers mois, nous avons observé un peu plus d’activité dans le marché. Bien que certains locataires continuent d’attendre avant de prendre des décisions quant à leurs bureaux, d’autres se montrent plus éterminés et tentent de profiter d’un marché plus favorable aux locataires. Règle générale, ceux qui choisissent de se relocaliser réduisent leur superficie de 15 % à 30 %, mais les conditions pandémiques ont poussé plusieurs entreprises à privilégier la qualité avant la quantité. De ce fait, les locataires choisissent des bureaux avec moins d’espace, mieux adaptés à la nouvelle réalité pandémique (tenant en compte le travail flexible) et surtout, de qualité supérieure, au profit des immeubles de meilleure qualité du Grand Montréal. L’incertitude planant sur le court et le moyen terme, la prise de décisions à long terme demeure difficile et intimidante pour certains et varie d’une industrie à l’autre. Cependant, avec le début de la vaccination, nous pouvons nous attendre à ce que les employés puissent graduellement retourner au bureau plus tard durant l’année, ce qui incitera les entreprises à prendre des engagements à plus long terme et à se préparer à un retour à des conditions un peu plus normales.