Les voyages d’agrément ont eu le plus grand impact sur les résultats du marché hôtelier. Pour l’année en cours, en date de juillet, les hôtels près des aéroports ont connu la plus forte occupation, à 64,9 %. Si on compare les données de juillet 2022 à celles de 2019, les hôtels en milieu urbain ont eu le plus de difficulté à revenir à leurs niveaux de performances de 2019, avec une baisse de 17,71 % de l’occupation et de 13,53 % du RevPAR. Cela n’est pas surprenant puisque tant de gens ont repoussé leurs voyages pendant la pandémie et veulent reprendre les occasions perdues. Les aéroports partout dans le monde ont de la difficulté à garder suffisamment d’employés, ce qui occasionne des difficultés à gérer la demande abondante des voyageurs, et les aéroports canadiens n’échappent pas au phénomène. Le gouvernement du Canada rapportait qu’en juin 2022, le trafic aérien sortant était 58 fois plus élevé qu’au printemps 2020. Le côté positif des délais aéroportuaires, c’est qu’ils évoquent une demande en voyages et en hébergement partout sur la planète. La popularité actuelle des voyages nationaux pourrait être un facteur dans la performance des petits hôtels en centre urbain et dans de plus petites localités, qui ont dépassé leurs performances de 2019 de 1,2 % pour l’occupation, 12,6 % pour le tarif quotidien moyen et de 13,8 % pour le RevPAR.