Montréal

Les sciences de la vie en résumé

L’environnement des sciences de la vie

Le Grand Montréal se classe au 6e rang des pôles des sciences de la vie et des technologies de la santé en Amérique du Nord. Selon Montréal International, le secteur québécois des sciences de la vie et des technologies de la santé compte plus de 56 000 emplois dans l'industrie, 650 entreprises, plus de 50 000 étudiants universitaires et plus de 16 000 diplômés universitaires en sciences de la vie et programmes liés aux STIM (80 % dans le Grand Montréal).

L’excellence scientifique des institutions montréalaises est reconnue dans le monde entier grâce à des investissements majeurs dans le secteur ces dernières années afin d’assurer le positionnement de la ville comme leader mondial dans les sciences de la vie. De tels investissements impliquent notamment le développement de centres d’excellence et infrastructures scientifique de renommée mondiale (Technoparc Montréal, Cité de la Biotech, adMare BioInnovations) ainsi que des infrastructures de pointe en santé et sciences de la vie (Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et CHU Sainte-Justine).

Avec l’accès à du financement, un esprit entrepreneurial et un boom récent dans le domaine, les sciences de la vie sont l’une des industries les plus actives et novatrices du Québec, propulsées encore plus loin par la demande mondiale croissante en raison de la pandémie de COVID-19 ces derniers trimestres. Le secteur des technologies de la santé et des sciences de la vie de Montréal a su regrouper un fort concentré d’industries de niche telles que l’intelligence artificielle et la biopharmaceutique, alors que la région compte un nombre élevé d’entreprises et d’instituts de recherche spécialisés ainsi que des organismes gouvernementaux et financiers qui collaborent au développement de traitements et de technologies.

Une industrie bénéficiant d'un appui important du gouvernement du Québec Le Gouvernement du Québec considère prioritaire la croissance du secteur et s’appuie sur des initiatives telles que la Stratégie québécoise des sciences de la vie 2017-2027. Avec un cadre initial de 205 M$ sur cinq ans, la Stratégie se concentre sur quatre objectifs : augmenter l’investissement en recherche et en innovation dans toutes les sciences de la vie, favoriser la création d’entreprises innovantes et assurer leur croissance, attirer de nouveaux investissements privés et intégrer davantage l’innovation au réseau de la santé et des services sociaux.

Pour atteindre ces objectifs, la stratégie requiert le positionnement du Québec dans deux secteurs de niche : la médecine de précision et les données massives dans le domaine de la santé. Le but ultime est d’attirer 4 G$ en investissement privé au Québec d’ici 2022 tout en hissant la province au palmarès des cinq grands carrefours des sciences de la vie en Amérique du Nord pour 2027. En parallèle, la COVID-19 assure une activité continue dans le secteur pour les prochaines années, avec ajustements selon la croissance des besoins et de la demande.

Statistiques rapides pour Montréal

56 000+

Le secteur québécois des sciences de la vie et des technologies de la santé emploie plus de 56 000 travailleurs et chercheurs.

80 %

Le Grand Montréal compte pour 80 % de l’écosystème Québécois du secteur des sciences de la vie et des technologies de la santé.

329 M$

Les investissements en capital-risque pour le secteur québécois des sciences de la vie en 2020.

3 zones

Le centre-ville de Montréal, l’ouest de l’île et Laval possèdent la plus forte concentration du Grand Montréal en entreprises des sciences de la vie et des technologies de la santé.

4 G$

L’objectif du Gouvernement du Québec en investissements privés dans le secteur des sciences de la vie d’ici 2022, comme étape de sa Stratégie québécoise des sciences de la vie 2017-2027.

Capital-risque et investissement

Le Grand Montréal a été le théâtre d’investissements en capital-risque importants de la part de divers acteurs ces dernières années. Selon l’Association canadienne des sociétés de capital-risque et capital privé, il y a eu plus de 2,7 G$ US d’investissements en capital-risque à Montréal de 2018 à 2020. De plus, six des dix entreprises de capital-risque les plus actives au Canada en 2020 sont basées à Montréal.

Le secteur des sciences de la vie, qui bénéficie d’une main-d’œuvre qualifiée, d’universités reconnues mondialement, de centres de recherche, d’entreprises en commercialisation, d’incubateurs et de sociétés de pointe, est connu pour son potentiel de développement exceptionnel, propulsé par une demande croissante en raison de la pandémie ainsi que du vieillissement de la population et de besoins médicaux non satisfaits à l’échelle locale, nationale et internationale.

Selon la plus récente étude sur le marché du capital-risque et capital privé du Québec, publiée par Réseau Capital et l’Association canadienne des sociétés de capital-risque et capital privé, un peu plus d’un milliard de dollars en capital-risque fut investi au Québec en 2020, desquels 33 % sont attribuables aux sciences de la vie (329 M$ en 30 transactions). Montréal InVivo affirme aussi que le Québec a attiré plus de 40 % des investissements en capital-risque dans les sciences de la vie et les technologies de la santé au Canada au cours des deux dernières années.

Le financement récent dans les entreprises en sciences de la vie comprend :

  • AlayaCare a touché 185 M$ en juin 2021 ainsi que 37 M$ US en janvier 2020.
  • Ventus Therapeutics a touché 100 M$ en avril 2021 et 60 M$ US en mai 2020.
  • Milestone Pharmaceuticals a touché 82,5 M$ US en octobre 2018.
  • Dialogue a touché 30 M$ US en juillet 2020 (Dialogue est entrée en bourse le 31 mars 2021, atteignant 100 M$; résultant en une valeur de plus d’un milliard de dollars sur le marché)

Les joueurs clés du secteur

En plus des sociétés montréalaises en sciences de la vie et en technologies de la santé, de nombreuses entreprises étrangères ont choisi le Grand Montréal pour étendre leurs opérations, cherchant à faire partie d’un réseau de recherche à l’affût des avancées de l’industrie et mû par l’innovation et la collaboration. La ville procure aux entreprises en sciences de la vie des atouts complémentaires dans des secteurs de pointe comme la biopharmaceutique, le diagnostic, les appareils médicaux, les technologies de la santé et l’intelligence artificielle, ce qui favorise la collaboration en affaires et en recherche.

Par ailleurs, Montréal profite d’institutions gouvernementales et de recherche actives, qui transigent avec des entreprises en biotechnologies et création de médicaments tout en assurant une collaboration grandissante entre les établissements d’enseignement et les entreprises en sciences de la vie.

La force d’attraction de Montréal provient de six atouts distincts : une haute concentration et une synergie forte entre les chefs de file reconnus de l’industrie, une position stratégique et complémentaire avec les plus grands centres des sciences de la vie sur la côte est du Canada, une main-d’œuvre nombreuse et qualifiée, des frais d’exploitation faibles (parmi les plus faibles des 20 plus grandes villes du Canada et des États-Unis) et des incitatifs gouvernementaux considérables, y compris un crédit d’impôt de 29 % pour la recherche scientifique et le développement expérimental ainsi qu’un nombre élevé d’universités mondialement reconnues qui produisent de nouvelles générations de médecins, chercheurs, ingénieurs de haut calibre et personnel de soutien technique.

Parmi les entreprises internationales de premier plan présentes dans le Grand Montréal, on trouve 3M, Bristol-Myers Squibb, Charles River, GlaxoSmithKline, Medtronic, Merck Canada, Novartis, Pfizer, Philips, Roche, Sanofi, Siemens Healthineers, Zimmer, Biomérieux, Grifols, Jubilant, Servier, Nexelis et Teva Corporation, pour en nommer quelques-unes.

Montréal est le rendez-vous incontournable des entreprises étrangères investies dans l'innovation et la collaboration :

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Crédit : Montréal International

Impact sur le marché immobilier commercial

Alors que des sociétés en sciences de la vie et en technologies de la santé sont réparties dans tout le Grand Montréal, trois secteurs précis peuvent se vanter d’une plus forte concentration. Le premier est bien sûr le centre-ville de Montréal, qui compte les bureaux régionaux de plusieurs grandes entreprises en biotechnologies et biopharmaceutiques. Au total, plus de 60 entreprises sont présentes au coeur du centre-ville.

Novartis Pharma Canada, basée à Dorval, a signé un bail de 10 ans pour être relocalisé à Place Gare Viger. Présentement en construction, le bâtiment comptera sept étages et 145 000 pieds carrés et sera livré en 2022. Novartis se rapprochera ainsi du CHUM et de l'écosystème en plein essor de l'intelligence artificielle de Montréal dont Mila, l'Institut québécois d'intelligence artificielle.

2e phase de la Cité de la Biotech à Laval (Québec)

Crédit : Ville de Laval

L’ouest de l’île de Montréal connaît la plus forte concentration de sociétés en sciences de la vie et en technologies de la santé du Grand Montréal, grâce à la présence du Technoparc Montréal, un centre d’excellence en aérospatiale, recherche scientifique, TI, sciences de la vie, technologies propres et nanotechnologies qui abrite des corporations en sciences de la vie et en biotechnologies mondialement reconnues. Le Technoparc vise à favoriser l’émergence de regroupements d’innovation multisectorielle qui aident au développement de nombreux secteurs, y compris les sciences de la vie et les technologies de la santé.

Alors que le marché de l’ouest de l’île est connu pour ses hauts taux de disponibilité, typiquement au-delà de 20 %, la disponibilité dans le Technoparc est en baisse constante depuis quatre ans, passant de 23,5 % au premier trimestre de 2017 à 15,7 % à la fin du premier trimestre de 2021, un phénomène attribuable à la demande croissante de laboratoires de qualité et de locaux pour la recherche et le développement, ainsi qu’à la synergie du secteur. On décèle également plus d’activité récemment avec l’expansion de adMare BioInnovations (autrefois NÉOMED) et la construction d’un immeuble de 640 000 pi2 au 2700, avenue Marie-Curie pour répondre à la demande croissante de laboratoires de première qualité.

Au nord de l’île de Montréal, Laval compte également plusieurs entreprises en sciences de la vie et en technologies de la santé, la plupart situées dans la Cité de la Biotech, un carrefour en biotechnologies et en sciences de la vie qui abrite des sociétés de renommée mondiale du domaine. Selon la Ville de Laval, 110 entreprises et 5 500 emplois sont établis à la Cité de la Biotech. Née d’un partenariat entre la Ville de Laval et l’INRS (Institut national de recherche scientifique), le centre a pour but d’assurer l’attraction, le développement et la croissance de la recherche en sciences de la vie et fournir un environnement de travail gagnant pour la recherche, la formation et le développement commercial. Alors que la pandémie a intensifié la demande déjà pressante pour de l’espace de développement dans le secteur local des biotechnologies, Laval et l’INRS ont annoncé le lancement de la phase II de la Cité de la Biotech en avril 2021, ajoutant 1,2 millions de pi2 pour le développement des sciences de la vie est des technologies de la santé pour les prochaines années, créant 1 G$ d’investissement et 7 500 emplois.

Technoparc Montréal

Crédit : Technoparc Montréal

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